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L’art de la resquille!

Thierry Cortat déplore la sous-enchère salariale dont sont victimes certains travailleurs.
Emploi

Ceci est un cri de colère! En effet, quotidiennement, on parle de travail au noir et de sous-enchère salariale sur les chantiers. A cet effet, le terme de resquille n’est pas usurpé. La situation devient insupportable. On doit dire sans retenue que cela ressemble furieusement à de l’escroquerie à l’endroit des travailleurs.

Après cela, on pourrait croire que le travail est considéré comme une vulgaire marchandise, chose contre laquelle il faut s’insurger. Un tel état de choses fait le lit des nationalistes de tout poil. Ces derniers clament haut et fort que c’est la faute des étrangers.

Si on a une once d’intelligence, on remarque bien vite qu’il s’agit d’un mensonge éhonté et d’un appel à la haine! En fait, le problème de cette sous-enchère salariale pourrait être résolu s’il y avait assez de contrôles pour vérifier ce qu’il se passe sur les chantiers et sur les lieux de travail en général. Car les premières victimes sont les travailleurs suisses et étrangers qui ont besoin de leur travail pour avoir une vie digne d’être vécue. L’espoir d’une vie meilleure est un droit inconditionnel pour tous.

C’est pour cela qu’il faut plus de moyens pour faire des contrôles de qualité sur les chantiers et les lieux de travail. C’est vital pour les travailleurs, qui n’ont pas que des devoirs à accomplir, mais aussi des droits. Qu’on se le dise.

Thierry Cortat, Delémont

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